Une étude récente réalisée auprès des entreprises de levage adhérentes de MASE (les majors du métier ainsi qu’un grand nombre d’indépendants) a mis en évidence que 75% des accidents déclarés étaient malheureusement liés à la conception des machines, rendant risquées certaines phases de leur mise en œuvre opérationnelle.
MASE et UFL se sont associés pour présenter ces constats aux acteurs de la branche, comme ce fut le cas lors de la réunion du 12 mars de l’UNM84, commission française en charge de l’étude de la révision de la norme européenne EN13000 régissant les “appareils de levage à charge suspendue”.
Parmi les problèmes d’ergonomie des machines identifiés par MASE et UFL : la montée et descente des cabines, le remplissage des réservoirs de carburant, la manutention et le stockage des plaques de répartition, etc… Les échanges ont été riches autour des retours d’expérience présentés par MASE (photos, vidéos, exemples d’accidents, solutions proposées…).
Les constats de cette étude ont été présentés par l’UFL le 22 avril dernier, au cours d’une réunion du groupe de travail en charge de la révision de la norme EN 13000 au sein du Comité Européen de Normalisation, qui inclut notamment deux fédérations européennes spécialistes du levage : ESTA (la première association européenne pour l’industrie du transport routier exceptionnel et de la location de grues mobiles) et FEM (les fabricants européens d’équipements de manutention, de levage et de stockage).
A l’issue de cette présentation, l’ESTA a décidé de démarrer un premier groupe de travail européen consacré à l’accessibilité et un second sur le stockage et la manutention des plaques de répartition.
L’UFL, en sa qualité de membre de l’ESTA, est invitée à participer activement aux travaux de ces groupes.
Une étape de plus a été franchie pour l’amélioration de la sécurité de nos personnels et des grues mobiles.
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